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Dans cette première leçon, vous survolerez les bases vous permettant de mieux situer et comprendre la langue wolastoqey. Vous découvrirez aussi des outils qui vous aideront tout au long de votre parcours d’apprentissage.
La langue Wolastoqey se transmet, évolue et se transforme, de génération en génération, depuis des milliers d’années sur le territoire. En s’intéressant à la tradition orale, il est possible de mieux comprendre la richesse des enseignements contenus dans la langue wolastoqey par rapport aux valeurs, principes et traditions de notre peuple. Il existe une grande variété de récits qui sont parvenus jusqu’à nous. Certaines histoires nous apprennent l’origine des Wolastoqiyik et de notre rivière nourricière, la Wolastoq. D’autres racontent comment nos ancêtres ont reçu des enseignements essentiels, tantôt de Kewoluscap, tantôt de petites personnes venues des étoiles ou encore de certains animaux. La tradition orale raconte notre territoire, parle de personnages mythiques et évoque des transformations subies au fil des siècles dues aux variations du climat, aux vagues migratoires et à la colonisation, par exemple. Ce système de savoirs assure la transmission intergénérationnelle des connaissances essentielles à la compréhension de ce que c’est qu’être Wolastoqey. Apprendre la langue de nos ancêtres, permet de se rapprocher de ces récits et du caractère d’oralité qui caractérise leur transmission. Prendre le temps de s’intéresser à cet aspect incontournable de notre culture c’est aussi contribuer à garder notre mémoire collective vivante.
Wolastoqewatu! Parlons Wolastoqey!
Il existe deux façons d’écrire le wolastoqey.
L’alphabet Teeter a été développé dans les années 1960 par un linguiste américain. Il utilise une lettre qui ne se retrouve pas dans l’alphabet usuel : le schwa, qu’on appelle aussi le « e à l’envers », et qui s’écrit « ə ».
L’alphabet Newell-Hale a été développé dans les années 1970 par un membre de la nation Passamaquoddy, à l’aide d’un autre linguiste américain. Cette façon d’écrire la langue n’utilise que les lettres de l’alphabet usuel, mais en nombre limité.
Il y a trois principales différences entre les alphabets :
Alphabet Newell-Hale | Prononciation | Alphabet Teeter |
---|---|---|
o | « e » | ə |
q | « gw » ou « kw » | kw |
u | « ou » | o |
Exemple : Wolastoqey en alphabet Teeter s’écrit Wəlastəkwey.
Dans ce cahier, nous utilisons l’alphabet Newell-Hale, qui emploie uniquement les lettres usuelles (pas le ə). Cependant, il est utile de connaître le fonctionnement de l’alphabet Teeter, qui est d’usage dans plusieurs communautés. Présentement, aucun des deux alphabets ne domine parmi les locuteurs et apprenants du wolastoqey.
Si vous souhaitez consulter des ressources additionnelles voici quelques adresses :
Quand on lit le wolastoqey, chaque lettre est prononcée. Ce n’est pas le cas pour toutes les langues. En français, par exemple, le mot « eau » comporte trois lettres mais on ne prononce que le son « o ».
Les lettres qui servent à écrire le wolastoqey ne sont pas toujours prononcées comme elles le sont en français. Voici quelques exemples de différences de prononciation entre le français et le wolastoqey :
Avec un peu d’entraînement, la prononciation du wolastoqey devient rapidement un réflexe.
L’apostrophe en début de mot est un effet de l’évolution de la langue wolastoqey dans le temps. Elle vient remplacer une consonne qui a disparu avec le temps et que l’on ne prononce plus complètement. L’apostrophe a un effet sur la prononciation de la première syllabe du mot qui la suit.
Exemple : le mot aigle peut s’écrire de deux façons : ‘cihpolakon ou Kcihpolakon.
L’apostrophe nous indique qu’on prononcera « tchi » et non pas seulement « dji ».
La présence de la lettre « H » dans un mot a un effet sur la lettre qui la suit.
Lettre après le « H » | Effet | Exemples |
---|---|---|
« S » | Le « S » se prononce « s » au lieu du son « z » habituel | Wahsipekuk |
« K » | Le « K » se prononce « k » au lieu du son « g dur » habituel | Kcihkuk |
« P » | Le « P » se prononce comme un « p » au lieu du son « b » habituel | Kotuhp ? |
« T » | Le « T » se prononce comme un « t » au lieu du son « d » habituel | Nemaht |
« C » | Le « C » se prononce comme un « ch » au lieu du son « j » habituel | Wenuhc |
« Q » | Le « Q » se prononce comme un « kw » au lieu du son « gw » habi- tuel | Akomahq |
La langue wolastoqey est une langue de la grande famille linguistique des langues algonquiennes.
Comme les autres langues de cette famille, il s’agit d’une langue polysynthétique. Les mots sont construits à partir de termes racines auxquels s’ajoutent des affixes : préfixes, infixes et suffixes. Un préfixe est une particule qu’on ajoute au début d’un mot (par exemple, en français « in- » est un préfixe qui marque la négation : habituel, inhabituel). Un suffixe est une particule qu’on ajoute à la fin d’un mot (par exemple, en français « -s » est un suffixe qui marque le pluriel : un petit, des petits). Un infixe est une particule qu’on ajoute à l’intérieur d’un mot.
Exemple :
Nkansuhsok (mes ancêtres) | ||
---|---|---|
n- | kansuhs | -ok |
indique la possession : mes, à moi (préfixe) | ancêtre (racine du mot) | indique le pluriel (suffixe) |
Ce type de structure linguistique permet une grande flexibilité et rend la construction des mots en wolastoqey relativement transparente.
La notion de genre en wolastoqey ne désigne pas le féminin et le masculin comme en français. Le genre désigne plutôt la propriété du mot d’être « animé » ou « inanimé ». L’identification du genre animé ou inanimé des mots est l’un des plus grands défis dans l’apprentissage du wolastoqey. Comme en français, où l’attribution du genre féminin ou masculin est arbitraire (en effet, pourquoi le mot « table » est-il féminin?), il n’existe pas de règle définitive en wolastoqey pour déterminer le genre animé ou inanimé. Il faut consulter un locuteur ou un dictionnaire pour savoir si un mot est animé ou inanimé et ensuite l’apprendre.
Dans ce cahier, le genre animé est indiqué par (A) et le genre inanimé par (I).
Comme en français, il existe des pronoms personnels (je, tu, il/elle, etc.) en wolastoqey. Certains sont les mêmes qu’en français (nil = je, kil = tu), d’autres présentent des différences (il existe notamment deux formes du « nous »). Une particularité du wolastoqey est que les pronoms personnels indiquent également la possession (à moi, à toi, etc.).
Dans ce cahier, nous n’employons que les pronoms nil (je) et kil (tu). Ils peuvent être utilisés dans leur forme complète; dans ce cas, ils sont placés indifféremment avant ou après le verbe. Ils apparaissent aussi sous une forme abrégée, comme préfixes au verbe : n- et k-.
Pronoms personnels en wolastoqey | Équivalents en français | Autres significations (marquant la possession) | Notes |
---|---|---|---|
Nil | je, moi | à moi, mon, ma, mes, le mien, la mienne, les miens, les miennes | |
Kil | tu, toi | à toi, ton, ta, tes, le tien, la tienne, les tiens, les tiennes | |
Nekom | il/elle lui/elle | à lui / à elle, son, sa, ses, le sien, la sienne, les siens, les siennes | Pronom neutre, peut désigner un homme ou une femme |
Nilun | nous | à nous, notre, nos, le nôtre, la nôtre, les nôtres | Utilisé quand la personne à qui on parle ne fait pas partie du « nous » |
Kilun | nous | à nous, notre, nos, le nôtre, la nôtre, les nôtres | Utilisé quand la personne à qui on parle fait partie du « nous » |
Kiluwaw | vous | à vous, votre, le vôtre, la vôtre, les vôtres | Il n’y a pas de vouvoie- ment en wolastoqey. Kiluwaw désigne toujours plusieurs personnes. |
Nekomaw | ils/elles eux/elles | à eux, à elles, leur, leurs, le leur, la leur, les leurs | Pronom neutre, peut désigner des hommes ou des femmes |
VOYELLES | ||
---|---|---|
Écrit | Alphabet phonétique international (oral) | Exemples en wolastoqey |
a | [ɑ] là-bas |
aha (oui) costaqs (tais-toi) tama (où) |
e | [ɛ], parfois [e] lait, étoile |
qey (bonjour) mecopal (s’il-vous-plait) |
i | [i], parfois [ɪ] visite, six |
opin (assied-toi) woliwon (merci) |
o | [ə] petit, loupe |
cipotu (peut-être) ontama (non) |
u | [u], parfois [ʊ] debout, toute |
kilun (nous; toi et moi) tayuwek (quand) cipotu (peut-être) |
Les consonnes qui suivent ont deux prononciations selon si elles se trouvent :
|
|||
c | Entre deux voyelles | [d͡ʒ] Jason |
mecopal (s’il-vous-plait) |
Avec autre consonne ou apostrophe | [t͡ ʃ] match |
apc oc (au revoir) |
|
k | Entre deux voyelles | [ɡ] gallon |
kil (tu, toi) naka (et) |
Avec autre consonne ou apostrophe | [k] kilo |
ckuwi (viens ici) tan kahk ? (ça va ?) |
|
p | Entre deux voyelles | [b] bébé |
cipotu (peut-être) |
Avec autre consonne ou apostrophe | [p] poupée |
apc oc (au revoir) |
|
q | Entre deux voyelles | [ɡʷ] guacamole |
keq (quoi) wolastoqey |
Avec autre consonne ou apostrophe | [kʷ] équation |
emqan (cuillère) ‘qotatq (cent) |
|
s | Entre deux voyelles | [z] maison |
possesom (étoile) |
Avec autre consonne ou apostrophe | [s] lisse |
mehsi (pourquoi) psi wen (tout le monde) |
|
t | Entre deux voyelles | [d] dormir |
cipotu (peut-être) mahkut (robe) |
Avec autre consonne ou apostrophe | [t] travail |
wolastoqey kotuwintu (il/elle veut chanter) |
SEMI-VOYELLES | ||
---|---|---|
Écrit | Alphabet phonétique international (oral) | Exemples en wolastoqey |
w | [w] wow |
wen (qui) woliwon (merci) |
y | [j] yo-yo |
wolastoqey tayuwek (quand) |
CONSONNES | ||
---|---|---|
Écrit | Alphabet phonétique international (oral) | Exemples en wolastoqey |
h | [h] hahaha ! |
aha (oui) macaha (va-t’en) |
l | [l] malade |
nil (je, moi) mecopal (s’il-vous-plait) woliwon (merci) |
m | [m] mimosa |
ontama (non) aptelmultineweyal (riz) |
n | [n] nature |
ontama (non) wen (qui) nutaha (sors) |
SONORITÉ | ||
---|---|---|
Modifications du son | Symbole | Exemples tirés du français |
Allongement voyelle | ː placé après la voyelle allongée |
long (ordinaire) : [lõ] longue (allongé) : [lõːɡ] |
Voyelle très brève ; dans le cas du ə, c’est comme s’il était à peine prononcé | ̆ placé au-dessus de la voyelle brève |
heure (ordinaire) : [oer] petite (bref) : [pə̆tit] |
Accentuation de la voyelle, insistance sur cette syllabe | ˈ placé juste avant la voyelle accentuée |
Floride (en français) : [flɔˈrid] Florida (en anglais) : [ˈflorida] |
En général, l’allongement d’une voyelle indique une accentuation sur cette syllabe ; nous n’avons donc pas indiqué l’accentuation (symbole ‘) dans les cas où la syllabe accentuée comportait déjà une voyelle allongée. |
Cette transcription phonétique a pour simple but de faciliter l’apprentissage de la prononciation du wolastoqey. Il ne s’agit pas d’imposer une prononciation unique, mais d’offrir un outil supplémentaire aux apprenants à partir des efforts d’écriture de la langue, et à partir de la prononciation de quelques personnes qui ont le wolastoqey comme langue maternelle.
Les symboles de l’alphabet phonétique international (API) sont utilisés, permettant ainsi une seule transcription phonétique pour les apprenants francophones et anglophones. Pour une meilleure lisibilité, la transcription se limite à quelques éléments de modification des sons : l’allongement des voyelles (ː), la brièveté des voyelles ( ̆ ) et l’endroit du mot où placer l’insistance (‘).
La transcription phonétique s’appuie sur les enregistrements sonores trouvés dans trois outils en ligne :
Dans les cas où on observe de la variation entre les prononciations, la prononciation du plus grand nombre de locuteurs a été sélectionnée pour la transcription. Dans les cas où il n’était pas possible de voir une prononciation dominante parmi les locuteurs, la transcription s’appuie sur le mot écrit.
Singulier | Pluriel | Français |
---|---|---|
Ahahs | Ahahsuwok | Cheval(aux) |
Amakehs | Amakehsok | Papillon(s) |
Amuwes | Amuwesok | Abeille(s) |
Apikcilu | Apikciluwiyik | Moufette(s) |
Athusoss | Athusossok | Serpent(s) |
Cihkonaqc | Cihkonaqcok | Tortue(s) |
‘Cihpolakon | Cihpolakonok | Aigle(s) |
Ehem | Ehemuwok | Poulet(s) |
Kahkakuhs | Kahkakuhsok | Corneille(s) |
Kiwhos | Kiwhosuwok | Rat(s) musqué(s) |
Kuhkukhahs | Kuhkukhahsok | Hibou(x) |
Malsom | Malsomok | Loup(s) |
Mus / Enahkatahat | Musok / Enahkatahahticik | Orignal(aux) |
Muwin | Muwinuwok | Ours |
Olomuss | Olomussok | Chien(s) |
Otuhk | Otuhkok | Cerf(s) |
Polam | Polamuwok | Saumon(s) |
Posum | Posumok | Chat(s) sauvage(s) |
Psuwis | Psuwisok | Chat(s) |
Putep | Putepiyik | Baleine(s) |
Qapit | Qapitiyik | Castor(s) |
Qaqsoss | Qaqsossok | Renard(s) |
Tihtiyas | Tihtiyasok | Geai(s) bleu(s) |
Waptoq | Waptoqiyik | Bernache(s) |
1. La nation wolastoqey a une riche tradition orale. VRAI. | |
2. La langue wolastoqey est parlée aujourd’hui de la même façon qu’elle était parlée il y a des milliers d’années. FAUX. La langue évolue et se transforme de génération en génération. | |
3. La tradition orale permet de transmettre des connaissances et des manières d’être. VRAI. | |
4. Il existe deux façons d’écrire le wolastoqey. VRAI. Dans ce cahier, nous utilisons une seule façon, soit l’alphabet Newell-Hale. Cela dit, les deux alphabets sont acceptables ; il n’y en a pas un qui est meilleur que l’autre. | |
5. La lettre ə est toujours utilisée quand on écrit en wolastoqey. FAUX. Le ə est utilisé seulement lorsqu’on utilise l’alphabet Teeter. | |
6. En wolastoqey, certains mots sont féminins, d’autres mots sont masculins. FAUX. Ces notions n’existent pas en wolastoqey (mais on différencie tout de même les personnes et les animaux de mâles et femelles). En wolastoqey, le genre n’est pas féminin ou masculin, mais plutôt animé ou inanimé. | |
7. Il n’existe pas de règle exacte pour déterminer si un mot est animé ou inanimé. VRAI. Comme en français avec le féminin et le masculin, il existe des tendances pour savoir si un mot est animé ou inanimé en wolastoqey, mais pas de règle en tant que telle. Il faut vérifier dans un dictionnaire. |
1. Dans le mot putep, les « P » se prononcent-ils comme des « B » ? Aha! C’est parce qu’ils sont précédés ou suivis d’une voyelle et pas à côté d’une autre consonne ou d’une apostrophe. | |
2. Dans le mot kil, le « K » se prononce-t-il comme un « K » ? Ontama ! Le « K » se prononce « G » parce qu’il est suivi d’une voyelle et qu’il n’y a pas d’apostrophe qui le précède. | |
3. Dans le mot amuwes, le « S » se prononce-t-il comme un « Z » ? Aha ! C’est parce qu’il est précédé d’une voyelle. | |
4. Dans le mot qey, le « Q » se prononce-t-il « KW » ? Aha, selon la règle. Cependant, la plupart des locuteurs le prononcent « KW », comme si le mot s’écrivait « ‘qey ». | |
5. Dans le mot wolastoqey, le « T » se prononce-t-il comme un « T » ? Aha ! C’est parce qu’il se trouve à côté d’une autre consonne. | |
6. Dans le mot wolastoqey, le « Q » se prononce-t-il « GW » ? Aha ! C’est parce qu’il se trouve entre deux voyelles. | |
7. Dans le mot mehsi, le « S » se prononce-t-il comme un « S » ? Aha ! C’est parce qu’il suit le « H ». | |
8. Dans le mot ‘cihpolakon, le « C » se prononce-t-il « DJ » ([dʒ] dans le tableau de prononciation) ? Ontama ! L’apostrophe équivaut à une consonne. Le « C » se prononce donc « TCH » ([t∫] dans le tableau de prononciation). |
Associez chaque énoncé à l’alphabet auquel il correspond.
Cet alphabet utilise la lettre ə. | Alphabet |
Cet alphabet utilise la lettre q. | Alphabet |
Cet alphabet utilise la lettre kw. | Alphabet |
Cet alphabet utilise la lettre u. | Alphabet |
Cet alphabet a été créé par un Autochtone. | Alphabet |
Cet alphabet est le plus ancien des deux. | Alphabet |
Cet alphabet ne comporte que des lettres du français. | Alphabet |
Placez les mots suivants dans la colonne appropriée du tableau.
Placez les mots suivants dans la colonne appropriée du tableau. Biffez ceux qui font un mélange fautif des deux alphabets.
Keq liwisu weyossis ?
Liwisu
Keq liwisu weyossis ?
Liwisu
Keq liwisu weyossis ?
Liwisu
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Liwisu
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Keq liwisu weyossis ?
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Keq liwisu weyossis ?
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Trouvez les mots wolastoqey qui désignent chacun des éléments de la liste.
Fonctionnement : Cliquez sur la première lettre du mot, puis sur la dernière pour valider un mot.
Les mots peuvent se superposer et vont dans ces sens : → ↘ ↓.
Des compléments d’information peuvent apparaître dans le corrigé des exercices en Annexe du document PDF.